Je m’essaye à l’écriture

Publié: 22 septembre 2011 dans Non classé
Tags:, , , ,

Désillusions

Rachid et Samia sont deux jeunes diplomés algériens qui arrivent sur le marché du travail avec la tête pleine de projets.

Venus d’univers différents, ils se rencontrent dans un bureau de main d’oeuvre de la capitale, Alger, les bras chargés de dossiers.

Attirance, échanges de regards, contact tout naturel et les voici amoureux et prêts à vivre et à savourer la vie dans la simplicité et le partage de tout ce qu’elle promet de leur donner.

A cet instnat précis, ils sont loin de se douter que, dans ce pays peuplé de rapaces et de prédateurs de tous genres, leurs ennuis et souffrances ne font que commencer…

L’histoire est à son deuxième chapitre.

Vos critiques conseils et suggestion me seront très utiles. Merci et Bienvenue.

Alger, le musée du Bardo

Publié: 12 juin 2011 dans Non classé

Les travaux de restauration de ce musée qui est lui même, une oeuvre d’art,
un élément important du patrimoine culturel de la ville d’Alger, s’éternisent.

Des hommes s’affairent, grattent, décapent et déshumidifient les murs avant de les remettre à neuf.
D’autres attendent impatiemment la fin pour revenir admirer les oeuvres qui auront la chance d’y être exposées.

                                            Admirer des peintures, des sculptures et surtout, admirer ce beau monument

qui est lui même une immense oeuvre artistique et un véritable trésor dont peut
se vanter la glorieuse cité  qu’est Alger la Blanche.

      Ces fenêtres et voûtes d’une époque lointaine  aiguisent la curiosité et incitent le visiteurs à demander,
à s’informer et à fouiller dans l’histoire.

Désert aride
De chaleur torride
De sable brûlant
Inhospitalier
Plein de serpents
Et de scorpions
Sec et sans eau
Il est menaçant
Il est repoussant
On ne peut y vivre


A mourir de soif
Rien que des mirages
La pierre, la rocaille
Des vents violents
Des grains étouffants
Déforment les dunes
La nuit est glaciale
Effritant la terre
Pas d’arbre debout
Pas de brin vivant
Aucune âme ne vit
Sur le sol d’ici


Mais le voilà qui vient
Noir, enturbanné
Suivi de sa femme
Il marche pied nu
Sans peur
Sans douleur
Va vers le rocher
Ferme et décidé
Il défie le temps
Et creuse un sillon
Au pas de la porte
De sa belle grotte
Sa fille engourdie
Assise à côté
Le regarde faire


Soudain le miracle
L’eau, claire et limpide
Se mit à couler
Jaillissante
Pétillante
Elle toucha la fille
Elle la réveilla
Elle la raviva
Sa mère s’écria
La vie
La vie est là


La femme planta
Elle rit, elle chanta
Ils pétrirent l’argile
Ils en firent des briques
Bâtirent une maison
Aimèrent et restèrent
D’autres arrivèrent
Aimèrent et restèrent
Ils eurent des enfants
Qui eurent des enfants
Et le Sahara devint oasis
De fruits, de dattes
De gazouillements
Et de couleurs vives

                                                                                    Ils s’appelaient les foggaras !

La vidéo choisie pour vous illustre bien cette légende. meziane vous souhaite un très bon moment !


Mouloud Mammeri

Publié: 25 mars 2011 dans Non classé
Tags:, , , ,

Poème inédit

Chaque fois que des relents de révolte embaument l’air, que des cris pour la liberté s’élèvent, ce nom revient inéxorablement: Mouloud MAMMERI. Le printemps berbère 1980, maintenant le printemps arabe et ce poème retrouvé et publié par le quotidien El-Watan est un témoignage pour ce grand homme de culture, ce grand écrivain qui a senti venir la guerre qui allait libérer l’algérie. Il avait à sa manière exprimé sa douleur qui était et demeure encore après tant d’années aussi celle de son peuple.

Extrait : un poème méconnu de Mouloud Mammeri

<< (…)L’étagement blanc de ces maisons à terrasse

qui se nourrissent de chaleur et d’embruns sur le

flanc de cette colline abrute, c’est la Casbah.
Plus loin, la ville neuve
Dresse contre le ciel
L’orgue de ses gratte-ciel.
Etranger, tu es ici
Devant la plus blanche des villes,
Alger la Blanche…
Mais

Que la poésie de ce nom ne te séduise pas :
Dans la blancheur de cette ville,
En vérité,
Les hommes vivent dans la prose
Et meurent dans le drame.
Regardez cette porte :
Elle est close.

C’est par là même que les heures, les heurts, que les malheurs vont entrer.
Derrière les battants de cette porte close
Les acteurs attendent que sonne l’heure
Et le destin est tapi
Parce que

Quand trop de sécheresse brûle les cœurs,
Quand la faim tord trop d’entrailles,
Quand on rentre trop de larmes,
Quand on bâillonne trop de rêves
Ils sirotent des anisettes blanches,
C’est comme quand on ajoute bois sur bois sur le bûcher :
A la fin, il suffit du bout de bois d’un esclave pour faire
Dans le ciel de Dieu
Et dans le cœur des hommes
Le plus énorme incendie.
Ecoutez

(…)

La guerre où il y a des héros et pas de morts.
Aux bars de cette ville qu’ils appellent la Blanche,
La ville aux îles blanches,
Ils se rendent chaque soir aux rendez-vous que

depuis des années ils se donnent,

Ils sirotent des anisettes banches,
Ils picorent les mêmes kémias
Au zinc des mêmes bistrots,
Les garçons taquinent les filles,
Les filles aguichent les garçons,
Et ils rient

Comme on rit dans la paix
Parce qu’ils savent que demain la même procession des gestes pacifiques
Va recommencer
Et qu’ils ont de nouveau rendez-vous avec le soleil
Le ciel bleu
La mer mauve
Et les rues de la plus blanche des villes…
Et pourtant…
Pourtant il suffit de rien,
De quelques enjambées de promeneur distrait
Pour changer de monde.

Parce qu’à quelques enjambées d’autres hommes
Nés sous le même soleil bleu
Et depuis plus longtemps encore,
Depuis si longtemps qu’ils ne s’en souviennent plus,
D’autres hommes
Dès le crépusule du matin ahanent
A rouler vers les crêtes
Le rocher dont ils savent
Qu’au crépuscule du soir
Il dévalera vers la plaine.
Ils dévident les jours
Et n’attendent rien des aubes.
Ils tournent dans un quartier dont toutes les rues sont des impasses
Ils en prennent quelques unes
Pour faire semblant d’aller quelque part,
Vous savez ce que c’est :

Un homme c’est quelqu’un qui va quelque part.
Quand un homme a l’impression qu’il va nulle part
Il meurt…
Ou il tue.
Il y a longtemps que les hommes de cette étrange cité
Savent qu’ils ne vont nulle part.

Ils tournent en rond, lesyeux fichés à terre,
Parce qu’ils ont peur de regarder le soleil
Et d’être éblouis.

Ils butent au fond des mêmes impasses
Et reviennent sur leurs pas ;
Ils croisent leurs courses vaines
Aux mêmes carrefous menteurs d’où repartent leurs voies sans issue.
Même les mots dont ils se servent sont frelatés :
Leur ville du temps qu’elle était à eux,
Ils l’appelaient la Bien Gardée !
Ô dérision !
Leurs îles Bien Gardées sont devenues le boulevard de toutes les convoitises

Accourrues d’horizons qu’ils ne soupçonnaient même pas
Et dans leur cité devenue étrangère
Ils errent comme des étrangers.
Il y a plus d’un siècle que cela dure
Et que la cité vit absurdement,
Une moitié braquée contre l’autre moitié d’elle-même.
Cela ne peut plus durer.
Le bonheur dopé des uns
Ne se satisfait pas d’être inquiet ;
Les heureux de cette ville blanche
Trouvent un goût de cendres à leurs joies
Et voudraient que l’autre
Ou bien cesse de regarder
Ou bien cesse d’être là.
Mais les autres savent très tôt, trop tôt
Que le paradis interdit commence au Square Bresson,
Qu’une incursion rue d’Isly est un raid en pays ennemi,
Qu’ils sont voués à fourrer leur misère dans le grouillement de toutes les misères de la Casbah.
Ils ont dans les intervalles de lucidité
Ou de désespoir
Des élans fous
Une folle volonté de tuer,
De mourir

Et de tout leur cœur, de tout leur sang, ils veulent
Que l’autre cesse de ne pas voir
Ou bien qu’il cesse d’exister…
La promenade du soir des jeunes loups s’amollit du côté de chez Soubiran,
Au Tantonville, elle se brise et rebrousse chemin d’elle-même :
Elle a buté sur le rideau
Les errances des jeunes chacals affamés
S’arrêtent au même invisible rempart.
Sous la poussée des uns
Et la poussée des autres
Le rideau devait craquer.
Il a craqué
Et sur l’asphalte des mêmes rues
Jeunes chacals et jeunes loups
Ne viennent plus que la nuit, pour de mauvais coups
Ou le jour par bravade.

Aussi
Que ce paravent,
Le frêle paravent de cette porte cède
Et…

 

Fevrier et fête du maoulid 2011

Publié: 15 février 2011 dans Non classé

Je roule en Kabylie, la route est déserte, le temps est glacial, d’un froid lancinant qui descend des montagnes enneigées mais c’est toujours beau et apaisant. Je m’arrête un instant pour fixer ce moment magique en prenant deux photos: un village perché et les cimes blanches et immuables de ma nature natale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le feu de mon ciel qui réchauffera ma route.

MESANGE

Publié: 3 février 2011 dans Non classé
Tags:, , , , ,

Belle mésange difficile à accrocher…

Course-poursuite avec le bel oiseau…!  Rien à voir avec celles, violentes et sanglantes, de Tunis, du Caire ou d’Alexandrie.  L’Algérie elle, s’apprête à vivre des changements. Priez avec moi mes amis pour que tout aille pour le mieux…!

Avant ….

Après !

Blida

Publié: 2 janvier 2011 dans Non classé

Première de 2011: l’un des grands boulevard de la ville des roses sous la pluie, couvrez-vous bien !

Meilleurs Voeux !

Publié: 31 décembre 2010 dans Non classé

Bonne Année 2011 à toutes et à tous qui passer chez moi !!


Fin d’année EXPLOSIVE

Publié: 29 décembre 2010 dans Actualités et politique

« Les affrontements ont eu lieu à la cité des palmiers, à laâquiba et à baraki en raison du relogement. Les émeutes gagnent d’autres quartiers La tension reste vive dans les quartiers populaires, exclus de l’opération de recasement, qui vient de tirer à sa fin. À la cité des Palmiers » Par : Azzeddine Bensouiah, Journal Liberté


Fin d'année 2010 EXPLOSIVE

Embrasement dans différents quartiers d’Alger, émeutes et affrontements des jeunes avec les services de police. Ces derniers dont les salaires vont être augmentés de 50% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008 ont fort à faire et doivent étouffer toutes les voix et protestations pour mériter leurs nouveaux salaires. Les services de répression, policiers et militaires sont désormais bien payés ils assureront ainsi la protection des dictateurs décideurs dans une Algérie qui vit désormais très mal.
Le quatrième mandat de Boutef se déssine et se prépare alors qu’une loi qui interdira désormais la mendicité va être votée en attendant celle qui empêchera nos concitoyens de respirer. Que serons nous libre de faire plus tard ? Que Dieu ait pitié de ses fidèles !

Fin d'année 2010 EXPLOSIVE